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L'inoubliable Daniel Balavoine

17 décembre 2024

Balavoine, un père Noël rock (Salut, décembre 1982)

 

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26 novembre 2024

Daniel Balavoine, une interview de Claude Sapin (Agathe, N°142 1981)

 

 

18 novembre 2024

Balavoine, un an après sa mort (Télé Poche, 5 janvier 1987)

 

12 novembre 2024

Je m’présente, je m’appelle Daniel (Moustique, 9 octobre, 2024)

 

 

À travers ce docu, les chansons et les valeurs de Daniel Balavoine continuent de résonner.

Jeanne Persoon

Daniel Balavoine, icône indétrônable d’une génération, continue de captiver les cœurs, trente-six ans après sa disparition tragique. Ce documentaire passionnant explore la vie et l’œuvre de cet artiste engagé à travers quatre chapitres thématiques, qui dressent un portrait nuancé de l’homme derrière les chansons. Sa carrière fulgurante, son esprit visionnaire et son engagement sans faille sont mis en lumière par les témoignages émouvants d’invités, de proches et de collaborateurs. Les souvenirs se mêlent aux images, accompagnés des mélodies inoubliables qui ont marqué tout le monde ou presque.

Joana Balavoine, sa fille, s’exprime pour la première fois sur l’héritage de son père, tandis que sa sœur, Claire Balavoine, partage son vécu. De nombreuses personnalités, qui l’ont côtoyé ou qu’il a inspirées, apportent leur regard sur cet univers musical unique. Parmi eux, Lio et Cali ainsi que des rappeurs comme Soprano, Youssoupha et Orelsan. Ce film ne se contente pas de célébrer la musique de Balavoine, il scrute aussi son âme, sa psychologie désarmante, ainsi que son rapport au monde. Son engagement envers des causes sociales résonne encore aujourd’hui, faisant de lui un héros de son temps. À travers cette œuvre, les spectateurs sont invités à redécouvrir un artiste au message toujours pertinent et à plonger dans l’héritage d’un humain dont la voix continue d’éveiller les consciences. Les archives, souvent touchantes, révèlent la profondeur de sa bataille et son humanité. Ce documentaire promet de toucher les fans de longue date tout en séduisant les plus jeunes et confirme que Balavoine reste une figure incontournable de la chanson française. Un voyage touchant au cœur de la vie d’un homme dont la lumière ne s’est jamais vraiment éteinte.

10 novembre 2024

Daniel Balavoine, le globe-trotter dans son repaire (Salut, septembre 1984)

 

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30 octobre 2024

L'Inoubliable n° 97 (juillet 2024)

Editorial, Feuilleton radiophonique « Je ne suis pas un héros », Revue de presse (32 pages) 4 euros

21 octobre 2024

Banlieue nord

 

17 octobre 2024

poster podium

 

6 octobre 2024

Pour Balavoine, le compte à rebours a commencé (OK, janvier 1980)

 

23 septembre 2024

John Woolloff « Le solo de l’Aziza a changé ma vie » (Off; mai 2024)

Installé en Suisse depuis 1969, le guitariste anglais a travaillé avec Patrick Bruel, Bernard Lavilliers, Catherine Lara et Gölä. Mais c’est sa rencontre avec Daniel Balavoine qui l’a le plus marqué au cours de sa carrière.

Écosse, 13 juillet 1985. Daniel Balavoine vient de filer à Londres pour assister au Live Aid, ce concert gigantesque organisé par Bob Geldof et Midge Ure, simultanément à Wembley et à Philadelphie, dans le but de récolter des fonds pour combattre la famine en Éthiopie. Au Highland Studio, à Iverness, John Woolloff tente de passer le temps avec ses comparses, Matt Clifford, Joe Hammer et Andy Scott. Ils boivent du whisky, bavardent de tout et de rien, regardent le show à la télévision… Engagés pour enregistrer l’album Sauver l’amour, le huitième du chanteur français, cette journée reste une parenthèse dans ce mois de création. « À un moment, je tombe sur le passage de Status Quo sur scène et j’ai eu envie d’essayer un solo de guitare. Je le fais d’un trait, comme ça, l’ingénieur l’enregistre… Il y a juste une petite faute à la fin, mais ça, il n’y a que moi qui le sais  ! »

La suite  ? Elle fait partie de l’histoire de la musique. Le lendemain, Daniel Balavoine retrouve ses potes en studio. Ils doivent enregistrer un nouveau titre : L’Aziza. Le chanteur tient à avoir un solo de guitare au milieu du titre. « Nous faisons quatre ou cinq prises, mais ça ne lui plaît pas », se rappelle John Woolloff. « Et là, Andy propose d’écouter ce que j’avais improvisé la veille. J’essaie d’argumenter, je leur dis que c’est de la merde… » Pourtant, à sa grande surprise, Balavoine valide le riff. « Il l’aurait voulu deux fois plus long, mais, à part ça, il n’y avait rien à changer… Ce solo a complètement changé ma vie  ! »

Plus de 35 millions d’albums vendus !

Installé à la table de ce bistrot, en plein cœur du quartier des Eaux-Vives, à Genève, John Woolloff raconte cette anecdote en toute humilité. Avec cet accent, immuable, qui rappelle ses origines anglaises. Son nom n’est peut-être pas aussi célèbre que ceux de Brian May, Mark Knopfler ou Slash, mais il reste l’un des plus grands guitaristes de studio des quarante dernières années. Comment penser que, derrière cette longue silhouette, ces cheveux blancs et ces lunettes à monture noir, il y a 250 albums enregistrés et plus de… 35 millions d’exemplaires vendus dans le monde ? « Parfois, j’ai l’impression de ne rien avoir fait dans ma vie. Ce qui rend fous mes amis… J’ai quand même réalisé quatre fois le tour du monde en consacrant ma vie à la musique. » John Woolloff ponctue sa phrase d’un sourire. Lorsqu’on parcourt sa carrière, on se rend compte pourtant que l’homme incarne une période, les années 80-90, où la musique n’était pas encore immatérielle. « On attendait le dernier Pink Floyd avec impatience et on prenait le temps de l’écouter jusqu’au bout, parce qu’il t’avait coûté 30 balles. Notre rapport à la musique était différent : on se levait de son fauteuil pour aller mettre le disque, on le nettoyait, on regardait les photos sur la pochette… » Une époque révolue  ! Avec les réseaux sociaux et les plateformes de streaming, « on n’a plus de patience, on zappe et, à la fin, on n’achète plus que de l’air ». « Si tu perds ton téléphone, tu n’as plus rien », conclut-il avec réalisme.

Pendant ces années-là, le guitariste a surtout pu côtoyer quelques-uns des tauliers de la chanson française : Jacques Dutronc, Catherine Lara, Sylvie Vartan, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Patrick Bruel… La liste est impressionnante et mesure le talent du monsieur. Il s’est révélé fidèle. En amitié comme en affaires. Et s’est toujours évertué à faire du « Woolloff », en studio comme sur scène, parce que c’est ce que les artistes recherchaient chez lui : un son rock aux tonalités britanniques ! Pourtant, s’il devait conserver un nom, un seul, dans son cœur, c’est celui de Balavoine qu’il choisirait, et pas seulement à cause de ce fameux solo sur L’Aziza. « Je n’ai travaillé que deux ans avec lui, mais j’ai tout de suite apprécié l’homme, sa grande gueule, sa générosité, sa simplicité… Quand j’allais à Paris, il m’invitait à la maison. Un fait rare ! En règle générale, tu ne dors jamais chez les artistes, tu vas à l’hôtel. » Il se souvient des petits-déjeuners partagés, avec ces eggs and bacon dont le chanteur raffolait, de sa passion pour les Rolex et de ce projet, personnel, qui lui tenait tant à cœur.

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