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L'inoubliable Daniel Balavoine

16 avril 2024

L'Oeil sur eux (Télé 7 jours, août 1979)

Après avoir remporté un succès triomphal dans l'opéra-rock "Starmania", au Palais des Congrès, Daniel Balavoine, se fraye maintenant un chemin dans la jungle cinématographique. Il vient de faire ses débuts de comédien dans le dernier film de  Claude Lelouch "Alors, heureux ?" dont il a écrit la musique. "Une histoire vinaigrée, drôle et satirique". Il y campe un jeune brancardier homosexuel. C'est, bien sûr, un sujet de plaisanterie avec ses camarades de tournage, France Dougnac, Marie-Paule Belle et les frères Jolivet qui ont d'ailleurs écrit le scénario. Néanmoins, Daniel Balavoine a été ravi de sa performance et rêve de poursuivre une carrière d'acteur. Il a, de toutes façons, du pain sur la planche. Après son rendez-vous avec les téléspectateurs de TF1, le 4 août au soir, dans "Numéro Un", Daniel Balavoine doit sortir, pour le début de septembre, un nouvel album de chansons au ton acide dont il espère beaucoup : "Face amour, face amère".

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3 avril 2024

Les trois passions de Balavoine ("Salut!" 168, 3 Mars 1982)

Dans les prochaines semaines,  Daniel Balavoine ne chômera pas. Plusieurs concerts le retiendront en province, puis le 8 juin il sera sur la scène du Palais des Sports jusqu’au 13 juin.  Un rendez-vous très important pour Daniel qui, pour la première fois, affrontera son public dans cette très grande salle parisienne, chaque soir en présence de quatre mille personnes.  Avant son départ pour Ibiza où il enregistre son nouvel album, Daniel Balavoine a accordé un après-midi à ses amis de Salut ! pour leur parler de ses trois passions : le Rubik’s Cube, la moto et le tennis.

Le Rubik’s Cube

« A force de voir les enfants réussir ce jeu en quelques minutes et les adultes acheter des bouquins pour tenter d’atteindre la phase finale, cela m’a donné envie d’y jouer. Un jour, je crois que c’était à l’aéroport de Roissy, j’ai acheté mon premier Rubik’s Cube et pendant le voyage entre Paris et Genève, j’ai essayé sans trop de succès. Le lendemain, dans le car, je l’ai ressorti et, quatre cents kilomètres plus loin, j’ai relevé la tête : mon cube n’était pas complet mais le temps était passé très vite.  J’ai mis au point une petite méthode qui me permet de ne pas trop m’embrouiller. Le Walkman sur les oreilles, j’écoute toutes les cassettes que j’aime tout en manipulant mon cube. C’est un exercice de logique et de mémoire assez extraordinaire. J’ai glané quelques bons conseils et je connais maintenant le but de chaque étape, c’est-à-dire il fait obtenir une face moins un coin, puis la face et les deux étages et, ensuite la croix. Donc, quand j’arrivais à faire une face moins un coin, je recommençais dix, vingt fois jusqu’à enregistrer l’opération par cœur. Petit à petit, j’ai presque réussi sans les coins. Il y a quelque temps, j’ai rencontré à Biarritz une petite fille qui m’a enseigné diverses méthodes. Cela m’a permis d’avancer dans mes recherches. Je suis très patient pour ce jeu, alors que pour d’autres choses, je ne le suis pas du tout. Je pars pour Ibiza où je vais enregistrer mon prochain album, le Rubik’s Cube ne me quittera pas.  J’aurai sûrement des moments libres et le cube me détendra. Je trouve cette invention formidable. Ce jeu est devenu un phénomène mondial.  Bravo, monsieur l’inventeur !

La moto

 

J’ai découvert la moto grâce à une petite 125 cc, mais à vrai dire, je me suis jamais senti très en sécurité sur cet engin. Puis, un jour, mon frère a passé son permis moto.  Il m’a dit : « Ecoute, vas-y, c’est formidable. »  J’ai essayé et j’ai craqué. La grosse cylindrée apporte des sensations extraordinaires. Sur la Kawa, je me suis senti tout de suite à l’aise, en confiance.  Beaucoup plus que dans une voiture à condition, bien sûr, d’être vigilant. A partir du moment où l’on ne fait pas de fantaisies, c’est sécurisant au possible,  il semble qu’il n’y ait pas d’obstacles. Cela dit, il ne faut pas se laisser entraîner par cette impression. Pour moi, la moto est une sensation physique, un sport. Il est évident qu’avec les beaux jours, ça doit représenter d’autres joies : sentiment d’évasion, de liberté. Donc, dès qu’il fera beau, je m’y adonnerai encore plus. Cet été, j’ai vingt galas et j’ai prévu en permanence derrière moi une auto-track. Dans le groupe, on est deux motards. En revanche, si je suis un spectateur assidu de tennis, pour la moto c’est différent. D’abord il y en a moins à la télévision et je trouve ça moins spectaculaire. La moto nécessite un contact physique direct. Quand on regarde un mec faire de la moto, on n’apprend rien, alors que si on suit un match de tennis, on peut en tirer de bons conseils.  En se repassant plusieurs fois une cassette vidéo, on peut détailler chaque mouvement. Un seul point noir pour la moto, je ne suis pas mécanicien. Alors, si j’ai un jour un problème, je téléphonerai à un mécanicien. Et puis, à chacun son métier ! »

Le tennis

« Pendant des années, j’ai voulu faire du sport. Mais je ne savais pas trop lequel pratiquer. Mon petit faible pour le tennis fut vite découragé ; on me le déconseilla m’expliquant que c’était trop tard. Comme si j’étais trop vieux. ! Aussi, me suis-je décidé pour le foot. Puis, le jogging, mais je dois avouer que je m’ennuyais un peu dans cette discipline.

Un jour, par hasard, j’ai échangé quelques balles de tennis avec de bons joueurs qui, contrairement à ce que l’on m’avait dit, me conseillèrent de continuer. Sur cet encouragement, j’ai pris des leçons pour assimiler la technique. Au fil des semaines, je me suis aperçu que ce sport était vraiment ce que je recherchais. Il propose un exercice complet qui nécessite une condition physique remarquable et une attention aiguë car, dès l’instant où l’on s’écarte du sujet, on perd. Comme je suis mauvais perdant, je suis donc obligé de me concentrer. Et dans cet effort, j’oublie tous mes problèmes, le temps d’un match. Le tennis est aussi un sport qui me permet de rencontrer des gens que je n’avais pas l’habitude de côtoyer. Et puis, bien sûr, je suis un fervent spectateur et je reste des heures devant mon téléviseur à regarder mes idoles. Mon préféré est de loin Mc Enroe. Mais j’ai beaucoup admiré Borg. Aujourd’hui, il est très menacé par des joueurs comme Mc Enroe ou Connors. Chez les Français, je connais un peu Yannick Noah que j’ai vu deux ou trois fois. Sur le plan humain, c’est un mec que j’apprécie beaucoup. J’aime bien les gens qui sont capables du meilleur et du pire et, là-dessus, je ne le blâme pas. Quand Yannick est dans ses bons jours, c’est vraiment un artiste. Contrairement à certains, je n’annule pas un gala pour voir un match car je pense aux gens qui travaillent avec moi. Ils ne sont pas forcément passionnés de tennis et ils comptent sur les galas pour gagner leur vie. Mon magnétoscope me permet d’enregistrer les matchs et, en rentrant du spectacle, je me mets devant mon téléviseur pour savourer ce moment de détente. »

 

11 mars 2024

Daniel Balavoine en Tunisie ("Salut!" 110, décembre 1979)

 

5 mars 2024

La Grande parade (Télé poche, mars 1981)

 

27 janvier 2024

Daniel Balavoine aux quatre coins de la France (Salut, 11 avril 1984)

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13 décembre 2023

L'inoubliable n° 94

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Avec ce numéro du fanzine, nous poursuivons l'analyse de passages radio de Daniel Balavoine. En 1996, Radio France avait créé un feuilleton radiophonique en 20 épisodes sur la vie du chanteur avec des témoignages de ses proches (Claire Balavoine, Florence Aboulker, Léo Missir...). Des interviews de Balavoine agrémentaient ce feuilleton. Il est essentiel de l'évoquer.

4 décembre 2023

Daniel Balavoine cache son amour en Belgique (Ok, 17 mars 1980)

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Ils se connaissent depuis un an et demi, mais ils ne s'aiment que depuis l'hiver dernier. Ce n'est toutefois pas en France que Daniel Balavoine, l'interprète de "Ne me laisse pas m'en aller" et Linda, une grande et belle fille brune, cachent leur amour. C'est en Belgique, où pour eux, malgré le brouillard, le soleil brûle chaque jour tellement ils sont heureux. Ils ne veulent toutefois pas dévoiler le nom de la ville où ils habitent afin que personne ne vienne les surprendre et les déranger lorsqu'ils se murmurent des mots d'amour. Et c'est pour prouver à Linda qu'il l'aimait plus que tout au monde que Daniel Balavoine a enregistré, il y a quelques mois, la chanson dont le titre n'est autre que le prénom de celle qui partage sa vie.

Mais même s'ils se cachent pour s'aimer tranquillement, ils ont accepté d'être dérangés par nos photographes, François Gaillard et Jean-Patrick Gamet, lors de leur récent séjour au Sénégal, où ils avaient été invité par Europe 1, qui avait organisé dans ce pays ses troisièmes Olympiades.

Peut-être surprendrez-vous même, Daniel Balavoine et Linda si vous assistez aux spectacles que le chanteur donnera le 23 mars à Norgues et le 28 mars à Talence (Gironde). Vous constaterez combien ils s'aiment et combien la jeune fille est heureuse de vivre dans l'ombre de celui qui lui a fait découvrir le bonheur.

2 novembre 2023

Le cinéma de Daniel Balavoine (Podium, août 1979)

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23 octobre 2023

"Flash sur Daniel Balavoine" (Hit, n° 97, février 1980)

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Carte d'identité

Nom ; Balavoine

Prénom : Daniel

Date et lieu de naissance : 5 février 1952 à Alençon

Taille : 1m76

Poids : chiche

Groupe sanguin : inconnu

Goûts et préférences

Plat préféré : le plat de côtes

Boisson : d'avril

Tabac : Gauloises

Jour : aucun

Mois : aucun

Numéro : aucun

Couleurs : noir et blanc

Animal : homme politique

Ville française : Freyming Merlebach

Ville étrangère : Mons

Distraction : l'oisiveté, mère de tous les vices

Métal : Métal hurlant

Voiture : Simone

T.V. : la télévision couleur

Radio : des poumons

Culture

Ecrivain : Kafka

Poète : pouète

Peintre : en bâtiment

Musique : la bonne et moi

Compositeur : Michel Berger

Chanteur : Paul Rogers

Cirque : Assemblée nationale

Théâtre : antique

Cinéma : américain

Genre de film : policier

Metteur en scène : Sam Pekinpah

Acteur : Richard Dreyfus

Actrice : Mère Denis

Journaux : Actuel

Savant : de Marseille

Philosophe : Coluche

Personnage historique : Toussaint Louverture

Evénement historique : la Déclaration des Droits de l'Homme

Politique : tic tic

Caractère et personnalité

Etudes : tout à fait secondaires

Religion : le tennis

Qualité : gentillesse

Défaut : gentillesse

Manie : non

Romantique : non

Critique : oui

Nerveux : oui

Violent : non

O.V.N.I. : je m'en fous

Argent : content

Famille : tuyau de poêle : la cousine

Suicide : maladie comme une autre

Meilleur souvenir : ma naissance

Mauvais souvenir : ma naissance

Ennemis : ne se font pas connaître

Carrière

45 tours : 5

33 tours : 4

Chanson préférée : Le Père de Trénet

Succès : Le Chanteur

Bide : 85 cm

Désillusion : aucune

Disco : lolo

Tango : lolo

Rock : N'roll

Mélodie : Nelson

Notes de 1 à 10 : 10 à tout le monde

20 octobre 2023

Si j'étais président (Salut n° 119, avril 1980)

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"La jeunesse se désespère, elle ne croit plus en la politique française". Cette phrase lancée par Daniel Balavoine sur Antenne 2 a fait beaucoup parler et écrire. Tous les journaux ont voulu savoir ce que pensait Daniel. A Salut ! nous qui suivons Daniel depuis ses débuts, nous avons pensé que le meilleur moyen de savoir ce qu'il pensait de notre société était de lui demander ce qu'il ferait, s'il était un jour Président de la République....

Si j'étais président, la première chose que je ferai serait de dissoudre l'Assemblée Nationale pour avoir la majorité. Car je pense que seul je ne pourrais pas avoir grand chose et ce n'est qu'avec des hommes et des femmes de bonne volonté pensant et réagissant avec les mêmes idées que moi que l'on pourrait changer quelque chose.

Si j'étais président, je voudrais que chaque jeune ait une place dans la vie en quittant l'école. C'est à dire que j'essaierais de faire de la place pour qu'ils ne fassent pas des études pour rien, et surtout, qu'on ne les dirige pas dans certains secteurs qui ont besoin de spécialistes, mais quand ils s'y présentent, l'économie ayant changée, ce débouché se trouve complètement bouché.

Si j'étais président, je n'obligerais pas les enfants à choisir leur irientation à partir de le troisième. Je pense qu'on ne peut pas les obliger à savoir ce qu'il veulent faire et les "catégoriser". Je trouve que c'est trop tôt pour faire un choix valable, car à 15 ans, on change souvent d'avis.

Si j'étais président, je diminuerai les heures de travail. Ce qui permettait de donner de nouveaux aux jeunes qui quittent l'école. De cette façon, il y aurait moins de chômage et les mômes qui font des études de 8 heures du matin à quatre heures de l'après-midi n'auraient pas l'impression d'étudier pour des clopinettes.

Si j'étais président, j'organiserais une espèce de démocratie athlétique. Je ferais des Jeux Olympiques toujours au même endroit, peut-être la Grèce. Après tout, c'est le berceau des Olympiades. Cela permettrait aux différents pays de faire des économies en évitant de faire des installations coûteuses qui pour la plupart des pays (mis à part l'URSS et les USA qui ont un énorme potentiel de sportifs) ne servent plus à rien ensuite. Les économies ainsi faites pourraient servir à des choses plus utiles telle que la misère des enfants dans le monde.

Si j'étais président, je donnerais 2 mois de vacances par an et réduirais la semaine à 35 heures. Cela toujours dans l'optique de donner plus de travail aux chômeurs. Et seulement ensuite, je m'occuperais des loisirs des gens car pour l'instant, ils n'en ont pas tellement, il faudrait trouver des passe-temps pour qu'ils ne s'ennuient pas. Il faudrait aussi augmenter les maisons de la culture, perfectionner les installations sportives, installer plus de bibliothèques publiques, mais il n'y a pas que la culture, il y a aussi les loisirs tout court. Et puis, il faudrait protéger les sites, inciter les gens à mieux connaitre leur pays et non pas s'agglutiner tous au même endroit au même moment.

Si j'étais président, je changerais l'organisation des galas des chanteurs. En France, seuls les tourneurs ont le droit d'organiser des galas. Je trouverais normal que les maisons de disques ou les artistes puissent eux-mêmes faire des galas et les tournées comme bon leur semble. Par exemple, les comités des fêtes qui souvent n'ont pas d'énormes moyens sont obligés de passer par les tourneurs s'ils veulent avoir un artiste. Ceux-ci leur proposent automatiquement des artistes chers car évidemment, ils leur rapportent plus.

Si j'étais président, je rendrais le service militaire facultatif. Chacun doit avoir la liberté de choisir ce qu'il a envie de faire. Si pour certains le service militaire paraît inpensable, d'autres, au contraire, y trouve une source d'enrichissement, des nouveuax contacts.

Si j'étais président, j'abolirais la peine de mort. Car je suis profondément contre, mais je respecte l'opinion des gens, même si je ne suis pas d'accord.

Si j'étais président, je ferais voter des lois qui m'ennuient. Notamment, la réforme de la fiscalité. Ca m'ennuierait énormément de payer plus d'impôts, mais si une loi instaure une égalité fiscale plus juste, eh bien je suis pour.

Si j'étais président, je ne pourrais pas être président. Moi je suis fait pour être chanteur et pour veiller à la destinée d'un pays, je crois qu'il faut prendre des hommes politiques car il n'y a qu'eux qui connaissent effectivement les techniques possibles pour diriger un pays et cela demande une tournure assez spéciale qui va souvent à l'encontre de la justice ou de l'honnêteté. Si j'étais président, j'aimerais changer le monde mais cela est impossible, et il n'y a qu'un système qui a fait ses preuves : la révolution. Mais comme je suis contre la violence, je ne pense pas que seule ma bonne volonté soit vraiment suffisante. 

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