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L'inoubliable Daniel Balavoine
3 juillet 2013

DES VACANCES SPORTIVES POUR DANIEL BALAVOINE

DES VACANCES SPORTIVES POUR DANIEL BALAVOINE

 

salutaout82_10g

C'est un Daniel Balavoine bronzé, en pleine forme, qui ne pense qu'aux vacances et à sa nouvelle passion - courir le rallye Paris-Dakar - que nous sommes allés rejoindre à Biarritz.

En arrivant à l'appartement de Daniel, nous trouvons porte close. C'est un aimable voisin qui nous informe qu'à cette heure-ci, Monsieur Balavoine est à la plage et nous indique approximativement l'endroit ou il a l'habitude de se baigner.
Forts de ce renseignements, nous essayons de reconnaitre Daniel parmi les estivants qui bronzent. C'est un éclat de rire qui nous signale sa présence. Daniel est en train de sortir de l'eau, les cheveux mouillés et plaqués, des palmes à la main. Il est loin de ressembler au chanteur que nous avons applaudi au Palais des Sports cet hiver. Pour l'instant, il asperge d'eau une jeune femme blonde qui manifestement, a l'air de la trouver très froide. Nous tentons par des signes désespérés d'attirer son attention. Ca y est, il nous a repérés et nous reconnaissons la jeune naiade blonde : c'est Catherine Ferry qui commence à faire parler d'elle avec son disque "Bonjour, bonjour". Disque produit et réalisé par Daniel. Il en a composé la musique et, de plus, il y joue de la batterie et tient les claviers.

"Salut les mecs ! Vous avez réussi à me trouver. J'essaie d'apprendre le crawl à Catherine mais je crois qu'elle est moins douée pour la natation que pour le chant. Catherine est ici pour quelques jours. Elle est venue travailler avec moi son nouvel album, mais vraiment en dilettante comme vous pouvez le voir. Maintenant, c'est l'heure de mon tennis, venez avec moi".
Daniel grimpe dans une Jeep façon grand raid, ce qui fait baver d'envie notre photographe. Sur le court, Daniel se défend bien et, malgré la chaleur, il tape dans la balle, la rattrape d'un revers à deux mains, monte au filet en courant et n'arrête pas. Il a vraiment la pêche! Au bout d'une heure, c'est à peine essoufflé qu'il nous rejoint.
 

salutaout82_12g




Bon, et maintenant qu'est-ce que tu nous fais, une démonstration de pelote basque ou une promenade tout terrain en Jeep ?

"La pelote basque, je veux bien car, quand j'étais petit, j'y jouais souvent. Toute ma famille est native du Sud-Ouest - moitié basque, moitié landaise - et j'ai habité quatre ans à Biarritz. J'allais au collège d'Hasparren, un des plus sévères de cette contrée. C'est d'ailleurs pour cela que je loue ici à l'année un petit appart'. J'y viens chaque fois que je peux échapper à la vie trépidante de Paris, environ cinq mois par an.
Quant à la Jeep, je vous emmenerai faire un tour dans les dunes plus tard. Mais, pour l'instant, venez à la maison boire un coup, vous avez l'air assoiffés."

C'est devant un verre bien frais et en admirant le paysage que Daniel nous parle de son prochain rallye : le Paris-Dakar.

C'est donc vrai, tu t'es inscrit au rallye ?

"Tout ce qu'il y a de plus vrai. Je cours avec Thierry Deschamps, un copain et Morin. Nous aurons deux Jeeps Toyota 4x4. Une roulera très vite, quitte à casser, l'autre un peu plus raisonnablement. Je serai dans la seconde mais je pense que le Paris-Dakar, quelle que soit l'allure à laquelle on roule, ce n'est pas une promenade. J'ai depuis très longtemps envie de tenter cette expérience, ne serait-ce que pour aller au-delà de moi-même. Je pense que dans la vie il est très important de se surpasser. Mais avant ce grand rallye, je cours du 21 au 25 septembre en Tunisie. C'est un mini Paris-Dakar. Je verrai comme cela ce que je vaux réellement en course car ce n'est pas sur les dunes de Biarritz ou je vais avec ma Jeep me faire la main que je peux vraiment tester mes capacités".

Tes journées nous paraissent bien remplies. Tu n'as pas le temps de t'ennuyer ?

"Surement pas. J'ai des copains à Bayonne dont un est garagiste. C'est lui qui m'a prêté la Jeep. Je vais au garage tous les matins, et on parle de sport, de bagnoles. En plus, ces copains possèdent un voilier. Moi qui n'était pas un fana de la voile - car je suis toujours un peu anxieux sur l'eau - je me découvre des envies de naviguer.
Ce qui est drôle, c'est que mon copain, Jacques Durruty, je l'ai connu quand j'étais au collège. Comme il était plus âgé que moi, c'est à lui qu'incombait la charge de me ramener à la maison, ce qui m'agaçait prodigieusement. Je n'aimais pas du tout être pris pour un petit; C'est avec plaisir que je l'ai retrouvé. Avec mes copains d'ici, je fais du bateau, nous allons faire des bonnes bouffes, mais il y a une chose qu'on ne fait jamais : parler du show-business. S'ils sont contents que j'ai réussi, ce n'est pas parce que je suis une vedette mais simplement parce que j'ai réussi. Leurs réactions sont les mêmes que si j'exerçais un autre métier."

Justement, à propos de métier, parlons-en deux minutes
 

salutaout82_11g




"Rien. Et je ne ferai rien jusqu'au 30 septembre, date à laquelle je commence une tournée de galas en France et en Belgique. Mon prochain album ? J'ai le temps, il sortira dans un an. Assez parlé métier, les deux minutes sont écoulées, venez faire un tour en Jeep. Vous allez avoir un avant-gout du Paris-Dakar!"
Daniel Moyne
 

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Source : SALUT n°
180 du 18 aout 1982
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