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L'inoubliable Daniel Balavoine
15 septembre 2020

Balavoine : Cinq rounds au Palais des Sports (Le Parisien Libéré, 4/6/1982)

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            Pour prouver qu’il faut désormais compter sur lui, qu’il fait maintenant partie des « grands » du show-biz, Daniel Balavoine se lance à partir de mercredi 9 juin à l’assaut du Palais des Sports pour cinq soirs à 21 heures. « Faire une semaine au Palais des sports, c’est mieux que deux à l’Olympia. L’année dernière, j’ai été très heureux d’y retrouver mon public. Car, sans être prétentieux, ça avait plutôt bien marché. (Souvenez-vous, Michel Berger lui avait remis son premier album d’or). Cette année, je veux susciter la curiosité de ceux qui me connaissent encore mal. Alors, j’ai conçu un spectacle comme un « gros truc », où je fais rimer le visuel et la musique. J’aurai une grande structure de scène et serai entouré de huit musiciens. Quatre sont nouveaux. Nous avons enregistré à Ibiza, cet hiver dernier, mon dernier album « Vendeurs de larmes » sorti en février (Barclay). Je réserve une surprise ! Qui reste encore aujourd’hui top secret. »

 

 

            Comme vous, j’étais intriguée par cette affiche (qui est aussi la pochette du disque) que l’on voit fleurir sur les murs de Paris et dans les couloirs du métro : Daniel Balavoine épinglé par des fléchettes sur une cible la mine maussade et le regard agressif.

 

            En fait, ce ne sont que des airs. Daniel Balavoine est plutôt du genre souriant, sympa, bavard, déterminé dans ses idées et n’a aucune intention de se laisser piéger en rien. Sans concession ni pudeur, il est bien décidé à continuer à faire une musique qui lui a valu avec persévérance et détermination de gravir rapidement les marches de la gloire.

 

            En 1973, il jouait la « Révolution française » au Palais des Sports, en 1975 son premier 33 tours « De vous à elle en passant par moi », 1978 il fait partie de l’Équipe de « Starmania ». 1980 son premier Olympia, 81 son second Olympia : le succès. Ses titres « Le Chanteur », « Mon fils ma bataille », « Je ne suis pas un héros », « Vivre ou survivre ».

 

            Comment vous situez-vous dans les variétés ? Ò »e ne pense pas faire des simples variétés. J’espère être catalogué parmi ceux qui font de la bonne musique rock : Higelin, Bashung ou Charlélie Couture. Surtout, je cherche avec mes musiciens, à force de travail, de trouver une forme de rock français. Bien que je sois passionné de musique anglo-saxonne, j’essaie de créer une nouvelle musique : ajouter au rock anglo-saxon notre lyrisme, nos harmonies latines. Mon ambition : faire reconnaître une excellente musique rock française où les mots sont au service de la musique.

 

Agnès Dalbard

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Commentaires
J
Daniel Balavoine tenait beaucoup à être parmi ceux qui font de la bonne musique rock .Pour moi il faisait de la chanson Française de qualité avec du rock à l'intérieur !
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