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L'inoubliable Daniel Balavoine
9 juillet 2021

Trente ans sans Daniel Balavoine (Le Progrès - Lyon, 12 janvier 2016)

Mort à 33 ans le 14 janvier 1986 au Mali dans un accident d'hélicoptère, le chanteur était à l'apogée de sa carrière.

trente

La voix aiguë et l'engagement citoyen de Daniel Balavoine n'ont pas toujours fait l'unanimité de son vivant. Mais 30 ans après sa mort dans un accident d'hélicoptère sur le Paris-Dakar, ses chansons font plus que jamais partie du paysage musical.

Daniel Balavoine est mort le 14 janvier 1986 au Mali dans un accident d'hélicoptère sur le Dakar, qui a également coûté la vie au fondateur du rallye-raid Thierry Sabine et à trois autres personnes. Il suivait la course (qu'il avait courue comme copilote en 1983 et 1985) pour étudier un projet d'installation de pompes hydrauliques au Sahel. Ce projet aboutira quelques années plus tard, grâce au travail de la fondation portant son nom, toujours active.

La voix éternelle de Johnny Rockfort dans Starmania

A 33 ans, il est alors à l'apogée de sa carrière, grâce au succès de son huitième album « Sauver l'amour », avec ses tubes « L'Aziza » ou « Tous les cris, les SOS ».

Cette carrière, entamée discrètement avec le groupe Présence puis aux côtés de Patrick Juvet, décolle en 1978 avec un premier succès, « Le chanteur », chanson titre de son troisième album, et un rôle, celui de Johnny Rockfort dans l'opéra-rock « Starmania » (»Quand on arrive en ville », « SOS d'un Terrien en détresse »).

Il enchaîne alors les succès : « Lucie », « La vie ne m'apprend rien », « Vivre ou survivre », « Je ne suis pas un héros », etc. Il devient un chanteur populaire mais pas forcément pleinement satisfait : admirateur de Peter Gabriel, il regrette le peu d'intérêt de la critique rock qui le catalogue comme chanteur de variétés.

Plus que le chanteur d'un style en particulier, « c'était un homme qui chante, un artiste incontournable, précurseur et transgénérationnel », pour Julien Creuzard, directeur du label Capitol, qui publie l'album hommage de reprises « Balavoine(s) ». Un disque au générique éclectique et majoritairement féminin avec notamment Florent Pagny, Christophe, Nolwenn Leroy, Zaz, Josef Salvat, Marina Kaye, Cats on Trees ou Shy'm. Au milieu des reprises incontournables figurent quelques pépites moins connues comme « Soulève-moi » sur la prostitution, chantée par Raphaël, ou la complainte « Si je suis fou », joliment revisitée par Ours.

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